Je change de vie!

Coucou les choupinous,

Ça y est ! Enfin ! C’est officiel ! Je change de vie.


Mais avant de vous en dire plus, je sais que ma vie vous passionne (c’est normal, je suis exceptionnelle !), je vous fais donc un petit retour en arrière.

Après des études de management et d’économie, j’ai commencé ma carrière en tant que consultante dans les maisons de retraite et les hôpitaux. D’ailleurs si vous voulez en savoir plus sur ce monde merveilleux, il se pourrait que je me sois inspiré de mon expérience pour écrire Pour que tu m’aimes un peu! J’ai adoré ce métier. Mais après 5 ans à sillonner les routes, un petit bonhomme de 3,7 kg est entré dans ma vie et a légèrement bouleversé ma vision de l’existence. La maman que j’étais devenue n’envisageait plus de partir plusieurs jours loin de son nid.

Après quelques mois de réflexion, je me tourne vers l’enseignement et effectue mes premiers remplacements. Les élèves sont géniaux et j’adore transmettre, je décide donc de passer le concours. Bien sûr en nana hyper organisée, j’y vais sans aucune préparation en me répétant la maxime que tout le monde connait « on ne sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher ! ». Et bim ! Me voilà propulsée lauréate d’un concours et partie pour une année de formation. Bon, c’est à partir de ce moment là que j’ai découvert un univers insoupçonné. Dans l’enseignement, il y avait bien plus que les élèves qui feraient partie de mon paysage. Rentrer dans cette grande famille de l’éducation nationale supposait de côtoyer des profs aussi acariâtres que râleurs, mais aussi des directeurs aussi pédants que misogynes.

Je pourrais passer des heures à vous raconter les tendres échanges que j’ai pu avoir durant ces cinq années d’enseignement avec mes chers collègues. La plupart de ces gentils gens ont développé au fil du temps une haine profonde envers les élèves et plus encore envers leurs parents et déversent leur fiel sur eux à longueur de journée. Alors, moi, jeune petite prof qui avait le malheur d’être appréciée par les jeunes, je vous laisse imaginer à quel point j’ai été bien reçu. Chaque matin, je longeais les murs pour ne pas croiser un autre prof prêt à me croquer parce que j’aurais été trop coulante avec un petit voyou ou parce que j’aurais eu le malheur de laisser une microtrace de craie sur mon tableau. Oui parce que le prof s’agace très vite ! Il faut aussi prendre en considération le fait que ces professionnels de l’éducation n’ont jamais connu le milieu du travail « normal » et n’ont donc aucune idée de comment se comporter normalement. Par ailleurs, ce sont des individus qui possèdent un savoir savant et qui peuvent donc se permettre de prendre tout le monde de haut. Bref. Attention, je ne généralise pas. Certains collègues étaient tout à fait charmants, mais la plupart du temps écrasés par la horde de profs énervés du matin au soir.

À la limite, j’aurais pu faire fi de cette ambiance particulièrement lourde dans mon établissement. Mais, j’ai vite compris qu’il y aurait d’autres problèmes. En tête, la petite Mélanie n’a pas supporté la lourdeur administrative et l’inaction totale des instances supérieures œuvrant dans l’éducation nationale. Lorsque j’ai compris que le droit du travail ne s’appliquait aucunement à cette grande famille, j’ai commencé à fatiguer. Les personnels constituent des pions que l’on déplace au gré des besoins et que l’on paye lorsque l’on a le temps de s’en occuper ! Tenter de converser avec ces gentilles personnes du rectorat, c’est un peu comme discuter avec un paresseux. Tu auras une réponse… mais dans trois ans.

Devant l’absence totale de considération et de reconnaissance pour le travail fourni et leur capacité à nier totalement un quelconque droit du travail, j’ai un peu mieux compris l’agressivité de mes collègues.

Je pourrais vous en parler encore des heures, mais je crains de vous déprimer. Je vais éviter de vous raconter à quel point les profs peuvent se féliciter des multiples humiliations qu’ils peuvent affliger à leurs élèves. Je crains que vous ne me croyiez pas et que vous soyez totalement déprimés.

Si vous avez envie de plonger un peu dans l’univers merveilleux de l’éducation nationale, je me suis quelque peu lâchée dans mon troisième roman Les fourberies du poisson rouge. Mais, bon, honnêtement, je n’ai pas dit le quart de la moitié de ce que j’aurais pu ressortir !

Bref ! Tout cela pour vous dire que j’ai officiellement quitté cette grande famille de l’éducation nationale depuis le 1er Mars. Je ne vais pas vous mentir, j’ai tout de même ressenti un petit pincement au cœur. D’une part, j’ai renoncé à un concours que beaucoup souhaiteraient décrocher. D’autre part et surtout, les élèves me manqueront. J’aimais profondément enseigner. Mais qui sait ? … la vie est longue, peut être qu’un jour j’y reviendrais.

La grande nouvelle du jour, c’est donc que je deviens officiellement auteure à temps plein ! Quelle joie de pouvoir me concentrer sur mes écrits ! À chaque fois que je me pose devant mon écran, je mesure la chance que j’ai de pouvoir profiter de mes personnages et de me laisser aller totalement. Je suis enfin libre. Libre d’écrire ce que je veux. Libre de vivre comme je l’entends. Je peux laisser mes doigts pianotés sans contraintes et les laisser se lâcher complètement. D’ailleurs, je peux vous dire que cette liberté m’a donné des ailes.

Alors, et maintenant, Mélanie ? Et bien déjà, mon prochain bébé livresque sort le 1er avril et je me suis lâchée à fond. Bien sûr, il s’agit encore d’une romance humoristique. Je ne suis pas près de me lasser. Dans un monde bien anxiogène, j’aime écrire des livres qui font du bien ! Je vous en dis plus cette semaine sur ce nouveau roman. Mais si vous aimez les histoires d’amour compliquées, le second degré et surtout les flamants roses… cette romance emplie d’humour et d’émotions sera faite pour vous !

 Ensuite, je m’attaque au Spin-Off des Fourberies du poisson rouge. Euh ! Mélanie tu es mignonne, mais cela veut dire quoi Spin- Off ? Alors, je ne suis pas bilingue, mais je crois avoir compris que cela voulait dire un livre en lien avec un autre, mais sans que cela soit une suite. Vous avez été nombreux à m’interroger sur le personnage d’Elise qui était très mystérieux. Eh, bien ! Je suis une petite coquine. J’en avais dit peu parce que j’avais prévu de lui consacrer son propre roman ! Ce nouveau roman sortira donc au milieu de l’été.

Et pour la suite, je vais vous garder un peu de mystère… en tout cas, je profite de cet article, pour remercier tous mes lecteurs. Si je peux aujourd’hui me lancer dans l’écriture à temps plein, c’est parce que vous avez été nombreux à me lire. Plus de 5000 lecteurs ont dévoré Les fourberies du poisson rouge et presque 3000 ont lu son petit frère Il a neigé sur mon île. Alors, pour tout votre soutien, je vous remercie du fond du cœur.

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Bisous poutous

5 réflexions sur “Je change de vie!”

  1. Coucou, ah l’éducation nationale, toute une histoire, tu pourrais écrire plusieurs romans.
    Ben moi je vais te pré commander ton nouveau bébé car il sort le lendemain de mon anniversaire.
    Je vais me faire plaisir ouais ouais. Si tu l’as en version epub.
    Bisous
    Manoue

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